[Lu !] A Silent Voice tome 1, incontournable !
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Titre | : A Silent Voice vol. 1 | |
Scénario | : Yoshitoki Oima |
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Dessin | : Yoshitoki Oima |
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Editeur | : Éditions Ki-oon | |
Format | : 192 pages – 11,5 x 17,5 cm – Couleurs / N&B | |
Collection | : Shônen | |
Genre | : Tranche de vie, Romance | |
Date de sortie | : 22 janvier 2015 | |
EAN | : 978-2-35592-771-3 | |
Prix | : 6,60€ | |
Nb de volumes | : 7 (série terminée) |
© KOE NO KATACHI © Yoshitoki Oima / Kodansha Ltd.
Résumé éditeur
Kinjiro Yaoi est la terreur de son lycée. Bagarreur invétéré et incorrigible tête brûlée, il est du genre à laisser ses poings s’exprimer avec générosité à la moindre occasion. À l’extrême opposé, son amie d’enfance, Kuriko, est la douceur incarnée. Mais peu avant ses 18 ans, une tragédie touche la jeune fille, qui est agressée au retour du lycée…
Traumatisée, elle n’a plus la force de retourner en cours et vit enfermée chez elle, complètement coupée du monde extérieur… Kinjiro, de son côté, est rongé par la culpabilité. Lui qui n’a pas été présent pour défendre son amie cherche inlassablement un moyen de la sortir de sa déprime. Sa décision est prise : à l’image de ces comiques professionnels qui faisaient le bonheur de Kuriko avant son agression, il deviendra lui aussi un champion du rire et consacrera son existence à redonner le sourire à son amie !
Mission loin d’être évidente pour notre voyou au grand cœur… qui est doté d’un sens de l’humour catastrophique !
Les volumes de la série | |||
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[tab name= »Critique »]
MANGA – Sorti fin janvier, A Silent Voice est un manga qui traite du harcèlement des handicapés en milieu scolaire. Vendu à plus de 700 000 exemplaires au Japon, le premier volume de A Silent Voice est disponible en France aux éditions Ki-oon.
Shoko Nihimiya est une jeune fille sourde de naissance et par conséquence elle ne vocalise que très peu et de manière peu intelligible même avec le port d’un appareil auditif.
Shoko, élève de CM2, tente de s’intégrer dans chaque école qu’elle fréquente mais sa capacité à communiquer notamment à l’aide d’un carnet avec ses camarades à ses limites. A peine arrivée dans une nouvelle école, Shoya Ishida, une fois passé sa curiosité, la prend en grippe. Malgré les efforts de la jeune fille, elle se retrouve victime de persécutions à répétition, d’abord psychologiques puis physiques.
Désireux d’enchainer les bêtises et de s’amuser, Shoya entraîne la classe dans son sillage. Déterminé à exclure Shoko du groupe, il va s’atteler à la tourmenter toujours plus violemment jusqu’à casser son appareil auditif. La jeune fille, quant à elle, subit en silence les brimades de ses camarades jusqu’au jour où une plainte de sa mère vient mettre un frein à la situation qui dégénère. Mise au pied du mur, la classe désigne Shoya comme seul responsable. Tout bascule pour le jeune garçon qui devient le nouveau souffre-douleur de la classe.
Ce premier tome est d’une rare violence. Il met en scène deux élèves de primaire aux parcours opposés. Shoko, malentendante, qui souhaite ardemment s’intégrer à sa nouvelle classe et Shoya un garçon animé par le seul désir de faire rire sa classe en défiant ses copains qui pour attirer l’attention va transformer des blagues en véritable harcèlement. La situation va s’inverser de manière tout aussi terrible quand Shoya se retrouve exclus par la classe et que le tortionnaire devient à son tour victime. Fini les gags, il est désormais l’objet des pires brimades de ses anciens amis. Si Shoko est transférée de nouveau vers une nouvelle école par sa mère désireuse de la soustraire à cette classe, Shoya va commencer une longue descente aux enfers en demeurant pour tous celui qui a harcelé sa camarade handicapée. Son étiquette va le poursuive bien plus tard que la primaire. Honteux et mis au pilori il ne se trouve aucune échappatoire
Le manga débute par la réunion des deux protagonistes. Des retrouvailles surprenantes quand on plonge quelques instants après dans un flashback lorsqu’ils étaient tous deux en primaire au moment de leur première rencontre. L’histoire se concentre donc rapidement sur ceux qu’ils étaient alors CM2 et notamment sur le sujet de la persécution en lieu scolaire. A ce moment-là Shoya n’est qu’un enfant qui ne voit en sa camarade de classe qu’un phénomène de foire et par voie de conséquence, une source d’amusement. Il ne réfléchit pas à ses actes et encore moins à leurs conséquences.
A Silent Voice est une histoire très forte sur le handicap, la différence, l’exclusion et l’intimidation. Shoko et Shoya, personnages crédibles, ne sont là que pour illustrer une situation bien réelle qui pousse certains jeunes jusqu’au suicide. Le besoin de se conformer, d’être dans le moule est le moteur du harcèlement scolaire. Ici la méchanceté des enfants entre eux n’a pas d’égale. Sans pathos ni jugement, A Silent Voice présente une situation malheureusement grave et peu abordé en manga. La série va s’attarder sur ces deux personnages et leurs interactions au fil des ans. Rancœur ou compréhension ? Amitié ou animosité ? Un premier tome qui laisse sans voix mais avec la ferme intention de lire la suite.
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Scénario : Yoshitoki Oima
Dessins : Yoshitoki Oima
Format : 192 pages – 11,5 x 17,5 cm – Couleurs / N&B
Editeur : Editions Ki-oon
EAN : 978-2-35592-771-3
Prix : 6,60€
Date de sortie : 22 janvier 2015
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[tab name= »Bande annonce »]
A Silent Voice se dévoile en trailer… par Ki-oon
[tab name= »Extrait »]
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